21 novembre 2016
Le temps de la déprime est terminé pour le marché de la construction. Désormais les ventes sont en passe de retrouver leur niveau maximum d’il y a quelques années, et les prix tendent à accompagner ce mouvement, selon le constat de la FPI.
Cela a été largement commenté : le marché immobilier dans son ensemble connait un très fort développement, après des années difficiles. 122 000 ventes prévues dans le neuf en 2016, c’est une hausse annuelle prévisible de plus de 20 %. On en connait les raisons : des taux d’intérêt parvenus au plus bas (1,33 % en moyenne en octobre 2016), une inflation nulle mais des incertitudes économiques, des prix qui étaient en légère baisse et des dispositifs incitatifs en phase avec les attentes du public : PTZ, dispositifs d’investissement Pinel et Cenci-Bouvard.
Devant les performances actuelles des ventes, il était très probable que les mécanismes naturels du marché se manifestent à nouveau. Quand un produit est très demandé, son prix augmente, et c’est ce qui est en train d’arriver dans l’immobilier neuf.
C’est d’autant plus vrai que l’offre nouvelle ne suit pas le rythme de développement des ventes : Au troisième trimestre 2016, les mises en vente n’ont augmenté que de 4,5 %, contre 17,1 % durant les premiers six mois.
+3,4 % en 12 mois, c’est le chiffre moyen d’augmentation des prix noté en France. Cela correspond à un prix moyen de 4113 €/m² sur l’ensemble du territoire.
Ce chiffre cache, comme toujours, de fortes disparités régionales, au point que dans certaines régions, les prix sont toujours en baisse.
La prépondérance de Paris et sa région est manifeste là comme ailleurs, et la région est en pointe pour l’augmentation des prix : + 4,9 % pour l’Ile de France et plus encore, bien sûr, dans Paris intra-muros.
La région capitale n’est pourtant pas la première pour l’augmentation des prix : l’Eurométropole de Strasbourg affiche un + 7,8 %, imitée par la zone de Besançon, et suivie par la région lyonnaise à + 7,3 %. Des taux qui pourraient, s’ils persistent, remettre en cause la belle santé de la construction immobilière dans ces régions.
Ailleurs les taux de progression des prix du neuf sont plus modérés. Bordeaux et sa région marquent une hausse de 4,7 %, Montpellier est à 3,8 %. Rennes, Marseille, Grenoble sont au-dessus de 3% de hausse.
Mais la baisse persiste encore dans certaines régions. C’est le cas en particulier de Lille, du Havre, de Clermont Ferrand, et aussi d’Angers, de la Métropole Rouen Normandie, et de la Côte d’Azur. La lanterne rouge des prix est portée par la région du bassin d’Arcachon avec 9,9 % de baisse.
Lille est plus que jamais au centre de l’Europe. La ville grandit, voit croître sa population, et près de 150 000 étudiants y préparent l’avenir.
Lire la suiteLille est plus que jamais au centre de l’Europe. La ville grandit, voit croître sa population, et près de 150 000 étudiants y préparent l’avenir.
Lire la suitePour le 8ème trimestre consécutif, et dans la ligne des résultats du premier semestre, l’immobilier neuf a connu au 3ème trimestre 2016 une activité en hausse, et en hausse conséquente : + 25 %. La FPI (Fédération des promoteurs immobiliers) est revenue en détail sur les chiffres dans son observatoire de l’immobilier pour le 3ème trimestre.
Lire la suitePour le 8ème trimestre consécutif, et dans la ligne des résultats du premier semestre, l’immobilier neuf a connu au 3ème trimestre 2016 une activité en hausse, et en hausse conséquente : + 25 %. La FPI (Fédération des promoteurs immobiliers) est revenue en détail sur les chiffres dans son observatoire de l’immobilier pour le 3ème trimestre.
Lire la suiteTransmettez votre question à la rédaction :