16 novembre 2022
Dans l’imaginaire collectif, Avignon est synonyme de culture et de patrimoine. Chaque année, quatre millions de visiteurs se pressent pour aller danser sur le pont Saint-Bénézet, admirer les fresques de Matteo Giovannetti au Palais des Papes ou flâner le long de ses remparts. Chaque été, 100 000 amoureux du spectacle vivant viennent applaudir les dernières créations lors du festival de théâtre.
Afin d’entretenir son image, la préfecture du Vaucluse s’intéresse à des lieux moins renommés, mais tout aussi emblématiques. À la prison Sainte-Anne, construite en 1870, fini l’enfermement. Place à l’art, à l’hospitalité et à la solidarité. Rebaptisé Cour des Doms, le site héberge désormais 70 logements. Une auberge de jeunesse, un restaurant, une crèche, des boutiques et une friche artistique ouvriront leurs portes aux Avignonnais et aux touristes d’ici Noël. Toujours intra-muros, les Bains Pommer, classés à l’inventaire des monuments historiques, sont devenus propriété de la mairie. Les bains et le jardin Art déco sont convertis en musée tandis que les onze appartements sont restaurés et proposés à la vente.
Pour permettre à tous de profiter pleinement de la richesse architecturale de la cité des Papes, les zones piétonnes se multiplient, comme dans le quartier de la Bonneterie et des Halles. Dans le secteur Carnot-Partout, la ville se refait une beauté : les fontaines sont rénovées, des arbres sont plantés et les conteneurs enterrés.
Le centre historique n’est pas le seul à se métamorphoser. De l’autre côté des remparts, de nouveaux quartiers voient le jour.
Afin de répondre aux enjeux écologiques de la ville de demain, Avignon accueille son premier écoquartier, Joly Jean. Ces 42 hectares situés au sud de la rocade Charles de Gaulle abriteront 1 000 habitations, des équipements publics et une coulée verte. À l’est du Parc des Sports, on assiste à la naissance du premier quartier durable méditerranéen. 900 logements, un groupe scolaire privé, des commerces, des services et une place jardin occuperont les 28 hectares.
La nature est elle aussi au cœur du projet Avignon Confluence. Cette vaste opération vise à revisiter le parvis de la gare TGV, à transformer la rocade en boulevard urbain et à améliorer le lien avec le centre-ville. Les deux gares seront reliées par un axe civique de trois kilomètres. Cette artère, qui privilégie les mobilités douces, est jalonnée d’espaces de détente et d’exposition.
Pour inciter les Avignonnais à laisser leur voiture au garage, une voie verte a été aménagée le long des remparts. Longue de cinq kilomètres, elle connecte les fortifications à la confluence entre le Rhône et la Durance. En outre, la ligne de tram sera prolongée à l’horizon 2025. Elle poursuivra sa route depuis le commissariat jusqu’au pont Daladier et au parking de l’îlot.
Pour devenir une commune de 100 000 habitants, Avignon doit gagner près de 10 000 âmes. Pour y arriver, la municipalité s’est donnée pour ambition de « construire du beau » et de bâtir des « logements désirables ».
Cela passe tout d’abord par l’amélioration des quartiers édifiés dans les années 70. Le nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) prévoit la rénovation des secteurs Louis Gros, Saint-Roch et Saint-Chamant. Démolitions, réhabilitations, constructions et aménagements paysagers contribuent à plus de mixité sociale et à une meilleure qualité de vie.
Les programmes immobiliers neufs aident à rendre la cité des Papes plus attractive. Les nouvelles résidences comme City Life à proximité de la porte Saint-Roch conjuguent haut niveau de prestation (espaces de vie ouverts et lumineux, terrasses, ascenseurs, etc.) et performances énergétiques. En plus de procurer à leurs occupants tout le confort moderne, elles rendent la ville plus verte grâce à leurs jardins paysagers et plus facile à vivre en offrant des places de stationnement en hyper centre.
L’attractivité d’Avignon réside enfin dans ses aménagements. Dans le cadre du NPRU, la mairie s’engage à rénover toutes les infrastructures publiques, à commencer par les écoles. Les équipements sportifs et culturels sont aussi concernés. Les quatre piscines municipales seront toutes remises à neuf d’ici 2024. La médiathèque Jean-Louis Barrault réouvrira à l’été 2023 dans un bâtiment complètement repensé. En 2025, le Musée d’histoire naturelle emménagera dans ses nouveaux locaux, juste en face.
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