08 mars 2017
L’observatoire Clameur s’est penché sur l’évolution des loyers depuis le début de l’année. SI vous êtes investisseur ou avez un projet d’investissement locatif, découvrez les moyennes de loyer par région et leur tendance, à la hausse ou à la baisse.
Le loyer moyen en France en 2017 est de 12,6 €/m². Au niveau régional, les loyers les plus chers sont en Île-de-France (19,1 € /m²), les moins onéreux en Franche-Comté et en Limousin (8,7 €/m²).
Depuis 2013, les loyers ont augmenté en France mais moins que l’inflation, elle-même très basse. Sur la période 2013-2017, l’inflation a été de 0,6 %. Les loyers ont eux progressé de 0,4 %.
Ce sont les petits logements qui ont augmenté le moins vite : + 0,2 % pour les studios et 1 pièce, + 0,1 % pour les deux pièces, les 4 pièces ont augmenté de 0,9 % et les logements plus grands de 1,1 %.
Mais dans 50,9 % des villes de plus de 10 000 habitants, les loyers ont baissé. Ils ont baissé à Marseille, Bordeaux, Paris, Nice, ou encore Boulogne-Billancourt, la plus forte baisse en 2017 étant le fait de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, à -3,8 %.
Cette conjoncture médiocre n’est pourtant pas vraie partout.
Les loyers ont progressé en 2017 : à Aix-en-Provence, (+ 5,6 %), à Lyon (+ 3,6 %), à Toulon (+ 2,5 %), à Mulhouse (+ 2,4 %), à Orléans (+ 2,3 %), à Nîmes (+ 2,1 %), à Metz (+ 2,0 %), à Brest ( + 1,9 %), à Lille (+1,7 %), à Reims (+ 1,6 %).
Ils ont progressé aussi, mais moins que l’inflation, à Strasbourg, Perpignan, Toulouse, Clermont-Ferrand, Tours, Dijon, Nantes, Montpellier, Villeurbanne et Caen.
Là où est appliqué un encadrement des loyers, le montant ne peut excéder de plus de 20 % un loyer de référence fixé à partir des constats de l’Observatoire des loyers. C’est le cas à Paris et Lille, ce le sera en 2018 à Grenoble et dans les 412 communes de l’agglomération parisienne. L’élargissement du dispositif aux 28 plus grandes agglomérations françaises est à l’étude. Clameur estime que les logements de type studio et 1 pièce seront les plus touchés. Ils représentent 25,5 % des logements et la baisse de loyers pourrait atteindre 19,6 %.
Ce dispositif d’investissement locatif propose des avantages fiscaux pour l’investisseur. En échange réduction d’impôts, certaines contraintes sont imposées concernant le locataire : ses revenus ne peuvent dépasser une limite et le loyer qui lui est appliqué est encadré réglementairement, selon la zone et la composition de son foyer.
Les chiffres se suivent en cascade et se ressemblent. Après le ministère du Logement et la FPI, c’est au tour de la LCA-FFB, syndicat qui regroupe constructeurs de maisons et promoteurs, de dresser un bilan très positif de l’année 2016.
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