06 juin 2017 par J. Messager
Construire des immeubles collectifs de petite taille, c’est le concept qui anime My Little Immo. Une niche de marché qui s’appuie sur une philosophie bien particulière, comme l’explique Mehdi Gaiji, Directeur des opérations immobilières du promoteur.
Des immeubles de petite taille, c’est-à-dire ?
Nous sommes promoteurs de programmes résidentiels neufs ou de réhabilitation de taille inférieure à 40 logements.
Comment est née cette idée ?
Force est de constater que le public préfère des habitats à taille humaine, agréables à vivre, plus conviviaux, aux coûts et aux charges maîtrisés, et pour lesquels la revente sera plus aisée. De plus nous nous sommes aperçus que la micro-promotion était un créneau très peu occupé dans la promotion immobilière. Il nous est donc apparu à la fois utile et pertinent de nous positionner sur ce créneau porteur.
Comment adaptez-vous votre concept au foncier et à l’urbanisme existant ?
Par la construction ou la réhabilitation, nous redonnons vie à de petites parcelles ou à des lieux abandonnés, trop petits pour intéresser les gros promoteurs. Au plan de l’urbanisme, cette démarche rencontre la volonté actuelle de combattre l’étalement urbain, ce qui permet à certaines populations, les seniors par exemple, de rester proches des centres-villes.
Par ailleurs, de telles opérations ne sont pas invasives. La plupart de nos réalisations sont de 2 étages, elles s’insèrent sans difficulté dans leur environnement, sans bouleverser ni les réseaux de distribution et d’assainissement, ni les rues ou l’aménagement public. Cet impact limité du construit sur le quartier permet d’encourager la convivialité.
Vous avez parlé de réhabilitation ?
Réhabiliter peut nous permettre d’être fidèles à nos principes, tout en apportant une solution positive du point de vue de la ville : redynamiser l’existant, régénérer le patrimoine, transformer un passif inutilisé en actif. Comme ces anciens centres de tri de la Poste, à Verneuil-sur-Seine tout près du centre-ville, que nous avons transformé en 13 logements, avec parkings en sous-sol.
A quel prix, tout ça ?
Nous pratiquons la politique du prix juste, c’est-à-dire ajusté aux conditions de construction et à l’environnement. Il est clair qu’un programme dans les Yvelines ne propose pas les prix d’un projet conçu pour les bailleurs sociaux en Seine-Saint-Denis.
Il y a beaucoup de bailleurs sociaux dans votre clientèle ?
Ils représentent 40 % des projets. Quant au reste, il s’agit, à parts à peu près égales, d’investisseurs et d’accédants. Nous avons aussi des programmes bénéficiant de la TVA à 5,5 %.
Vous êtes spécialisés sur l’Île-de-France, le projet du Grand Paris vous intéresse ?
Comme tout promoteur ! Nous avons plusieurs programmes en cours liés à ce réseau, à Bagnolet, Bobigny, ou Saint-Quentin-en-Yvelines. Je dirais même que notre concept épouse parfaitement la philosophie du Grand Paris, qui refuse des projets immobiliers gigantesques et privilégie la rénovation d’espaces urbanisés.
Combien de programmes sont en route pour MylittleImmo actuellement ?
Nous avons 10 programmes en projet ou en cours de réalisation.
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